En 2 temps : Frustration et assouvissement

Je ne savais pas que l’on pouvait haïr quelqu’un avant même de le connaître. Mais aujourd’hui il y a quelqu’un que j’aimerais frapper violemment, que j’invectiverais sans retenue, je lui arracherais les sourcils un à un, je lui collerais la langue sur une batterie de char, je lui ferais grafigner un tableau avec ses ongles, je lui ferais écouter la discographie de Michel Louvain en lui montrant en rafale la première saison de des Kiwis et des hommes. Bref, je le torturerais sans merci. Cet homme je ne le connais pas, mais il a scrapé mes plans de fin de semaine. La petite fin de semaine à New-York avec la sublime tombe à l’eau car son ?%$/$!# de boss la fait travailler toute la fin de semaine. L'exploitation des stagiaires (en autant qu’elle ne s’adonne pas au Monica Lewinskisme).

Alors tout ça pour dire que je déteste cet homme, je lui souhaite que les puces d’un million de chien galeux lui squattent le cul et que ses bras ne soient pas assez long pour qu’il se le gratte.

Mais qu’est-ce que l’homme déçu et un peu fru fera alors en fin de semaine ?

Voilà, par un pur hasard l’opportunité rêvée se présente à moi après avoir appris la mauvaise nouvelle. Je troquerai donc la tenue de ville pour la chemise à carreaux ! Le défoulatoire ultime du mâle avec la machine, cro-magnon dans les bois. Il s’en va, chainsaw à la main, déboiser le terrain du fraternel dans les Laurentides. L’homme ne faisant qu’un avec ce castor des temps moderne. Je vais passer ma frustration avec cet arme à la main et tenter de ne pas m’estropier ! Les pins, sapins et épinettes vont souffert et payer pour l’autre cave !

Ceux qui désirent se défouler à l’extrême peuvent venir nous rejoindre, y’a toujours de l’ouvrage en masse. La brune en bouteille est fourni. Bienvenue aux dames ! (Des bûcheronnes parmi vous ?)