Dimanche matin, assis près de la fenêtre, trop heureux et trop malheureux pour dormir. Je la contemple. La vue de la chambre est imprenable sur toute l’île de Manhattan, mais je m'en fous c’est elle que je regarde. Les premiers rayons du soleil pénètrent la chambre par le rideau entrouvert et lui caressent le visage révélant ainsi toute sa beauté. J'ai beau être athée, mais bon Dieu qu’elle est belle. Moi je suis là avec toute ma laideur dans ce moment parfait. Enfin une lueur de bonheur, une petite tape dans le dos de la part de la vie après tant d’année de coup de pied au cul.
À son réveil, toujours assis à l’admirer, une larme coule sur ma joue. Elle se lève et me serre dans ses bras, me dis que tout va aller pour le mieux. Que j’aimerais que ce moment dure plus longtemps. Mais il faut accepter.
Dans quelques heures, le soleil brillera probablement toujours sur New-York, mais un petit nuage viendra briser ces moments magiques. L’appel du retour. Le petit nuage au dessus de mon cœur qui espère son retour à la maison. Je vivrai pleinement ces dernières heures, je les vivrai à plein sans penser au départ qui approche.
15h00 siège 2A et 2B du CRJ40, en regardant par le hublot je peux affirmer que le soleil brille toujours sur New-York. Mais le baiser du départ bien que douloureux est encore trop frais dans ma mémoire pour que le nuage vienne pleuvoir sur mon bonheur. Retour à la normalité après une brèche dans l’espace temps qui à fait tout s’arrêter, les problèmes, la routine, le travail, rien de tout ça n’a existé pour ces instants à ses côtés.
Et dans ma tête la putain de toune « Goodbye My Lover » alimente mon nuage.
À son réveil, toujours assis à l’admirer, une larme coule sur ma joue. Elle se lève et me serre dans ses bras, me dis que tout va aller pour le mieux. Que j’aimerais que ce moment dure plus longtemps. Mais il faut accepter.
Dans quelques heures, le soleil brillera probablement toujours sur New-York, mais un petit nuage viendra briser ces moments magiques. L’appel du retour. Le petit nuage au dessus de mon cœur qui espère son retour à la maison. Je vivrai pleinement ces dernières heures, je les vivrai à plein sans penser au départ qui approche.
15h00 siège 2A et 2B du CRJ40, en regardant par le hublot je peux affirmer que le soleil brille toujours sur New-York. Mais le baiser du départ bien que douloureux est encore trop frais dans ma mémoire pour que le nuage vienne pleuvoir sur mon bonheur. Retour à la normalité après une brèche dans l’espace temps qui à fait tout s’arrêter, les problèmes, la routine, le travail, rien de tout ça n’a existé pour ces instants à ses côtés.
Et dans ma tête la putain de toune « Goodbye My Lover » alimente mon nuage.
3 commentaires:
C'est tellement bien dit. Je buvais tes mots comme si mon coeur était asséché et je me rapelle du voyage d'imersion anglaise pour Calgary. 5 semaines a rêver de ses mots et de ses mains. Il était parti me laissant seule avec mon désarroi. C'est long quand on attends...
Et j'avais la putain de toune de Lisa Lisa, sad Lisa Lisa de Cats Stevens
très touchant ton billet, tu sembles un homme plein de sensibilité..
beau texte!
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