Traduction libre de la convocation de Mr. Cheney par G.W. :
... Il faut travailler de façon à ce que les faits concordent avec les fausses accusations. Mettre le bandeau sur les yeux des masses ignares. Poignarder le peuple dans le dos au nom des choix des corporations. Faire avancer le train de la propagande utilisant la voix du peuple.
On ne veut pas parler de ça…
La presse scrute chaque demi-vérité qui se dit et les lancent à la face du peuple comme on le fait avec une blague du poisson d’avril. Enchanter la nation sur une guerre comme s’il s’agissait d’une histoire d’amour. Agiter les bannières patriotiques comme si elle n’avait aucune valeur, aucun sens.
Ils en parlent toute la journée, ils en parlent toute la nuit jusqu’à en devenir bleu : le même bleu, blanc et rouge de leur fierté. Mais quand la vérité s’échappe de la nuit et fait son chemin jusqu’à la lumière du jour, on y trouve une image biaisée.
Ils ne veulent pas en parler, ils veulent marcher sur la pointe des pieds et contourner le sujet en agitant le drapeau, ne veulent pas en parler et se contente en lâche de saluer leur drapeau.
Et sur nos écrans... Diversion ou prise en aversion on nous balance la saveur du jour… Est-ce que c’est les Armes de destructions massives ? Est-ce pour la démocratie ? Blâmer le MI-6 ou la CIA, le corps de presse affecté de la maison blanche n’a qu’une chose à dire « On veut pas en parler ».
La maison blanche nous éclabousse avec « Al Jazeera s’est trompé » et le corps de presse embarque comme les marionnettes qu’ils sont chantant la même chanson. Pendant ce temps en Irak, des milliers meurt à cause de mensonges. La guerre sans colonne vertébrale du battage médiatique prend vie.
« On veut pas en parler, on veut pas pas pas pas pas pas en parler ». Le disque saute, la réponse est toujours la même.
Les feux alimentés par les interminables mensonges, le ciel du désert qui se couvre de nuage noir, le point de vue d’une nation brouillé et mené dans les bas fonds de l’incompréhensibilité des rapports avec lesquels ils sont nourris, jour après jour après jour.
Non, ils ne veulent pas en parler, ils risqueraient de réveiller cette nation endormie par des médias corrompus et vendus.
Ils sont endormis, ça doit être le rêve américain.
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