L'orateur inquiet

Cessez ces larmes, cher public, il n’est pas nécessaire d’en verser autant. Je dois prendre quelques jours de congé de ce blog car je fais maintenant face à ce qui est arrivé beaucoup plus vite qu’espéré. Oui c’est en fin de semaine que je me rends à Boston question d’éduquer l’universitaire américain un tout petit peu.

Je n’ai vraiment pas hâte, mais mon inconscient ayant dit oui à ce projet, je dois assumer. Dire que je dors bien et que je n’y pense pas trop serait mentir car c’est tout le contraire; j’angoisse. Je fais des cauchemars la nuit où je me présente devant la salle et je fais un fou de moi (plus que d’habitude je veux dire), où j’oublie ce que j’ai à dire, où la moitié des gens se lèvent et quittent avant la fin.

Rien pour atténuer mon angoisse, mon partenaire conférencier m’envoi un e-mail disant « C’est confirmé, 1226 inscriptions, salle comble, ils ont même refusés des gens… ». (Ce à quoi j'ai répondu « Merci salope »).

Je ne suis pas du genre à faire les choses trop dernière minute, mais ce soir je vais terminer les préparatifs pour cette formation… et bien non je ne l’ai même pas fini, je crois bien que je vais y passer une partie de la nuit. Je crois que mon inconscient (encore lui) n’était pas conscient que c’était si près comme date.

J’avais dit plus jamais… je le répète.

Si au moins je peux en retirer quelques bons billets pour ici, ce sera au moins ça de gagné !

De retour avec un compte-rendu lundi ou mardi.

Bonne fin de semaine à vous, moi je ne suis pas certain qu’elle sera bonne…