Carnet de construisance, Jour 3

Je suis extrêmement déçu de ce chantier de construction. Je bien promis avant de partir que j’allais pouvoir vous offrir des chroniques « Entendu sur le chantier », vous racontez des histoires de cul des gars de la construction et des histoires de tavernes et de bars de danseuses... mais non.

Ce chantier est une fraude, nous avons discuter de politique internationale, de l’envoie de soldats québécois à Kandahar, de la vente de BCE, du rachat d’Alcan, mais aucune joke de « serveuses à gros totons » est venu titiller mon oreille.

Parlant d’oreilles, les miennes sont rendus mauves, mon nez aussi… en fait tout mon visage et encore plus. Le soleil à été plutôt intense pis « un gars de la construction ça met pas de la crème, c’est pas une moumoune câlisse ». Alors je souffre en silence.

Sinon, je me surprend moi-même, pas vraiment de sang qui est sorti de mon corps, pas de coup de marteau sur les doigts, rien… je vous dit s’en ai quasiment plate. (ok hier la scie ronde à kicker et j’ai failli m’ouvrir le devant de la jambe avec, mais passer proche ça compte pas, ah pis j'ai mangé un madrier de 12' sur la tête aujourd'hui, mais pas de sang = pas de bobo).

Alors sur ces bons mots, il est 19h,,, je pense que je vais aller me coucher, je suis brûlé (physiquement et épidermement parlant). Ah quelles belles vacances se lever à 6h le matin et travailler jusqu’à 18h… C’est magique…